mercredi 22 septembre 2021 : départ en voiture pour le Puy En Velay et pour la suite il faudra patienter
17 Mai 2025
Une journée comme on les aime. Ce matin, pas de précipitation ; le petit-déjeuner n’est servi qu’à 7h30. 25 kilomètres sont au programme, on ne veut pas trop traîner quand même. Le clocher de l’église de Sarria sonne 8h00 lorsque nous quittons la ville dans le brouillard. Sera t-il tenace aujourd’hui ?
Rapidement nous nous engageons sur un sentier qui monte à travers une forêt. Il y a foule aujourd’hui. Sarria est le point de départ de nombreux pèlerins qui veulent obtenir leur Compostella, le diplôme officiel de ceux qui font les 100 derniers kilomètres avant Santiago. De plus, ce samedi est jour férié en Galice. On fête la Journée des Lettres Galiciennes pour rendre hommage aux écrivains en langue galicienne. On pourrait instaurer ça pour la langue alsacienne !
C’est donc dans une ambiance « marché populaire » que nous marchons les deux premières heures.
Fort heureusement, cette foule de marcheurs se dissipe aussi rapidement que le brouillard. Nous avons pris un peu d’altitude. Suffisant pour ralentir le « troupeau » de pèlerins, faire disparaître le brouillard et surtout nous dévoiler la belle Galice. Une région comme on les aime; verte, boisée, des sources, des ruisseaux, des prés, des vaches, des bouses et le parfum du fumier quand on passe dans les hameaux.
Aujourd’hui, nous avons vécu un moment important. Nous sommes passés devant la borne 100. C’est à dire que maintenant il nous reste moins de 100 kilomètres à marcher. Cool, mais hélas ça sent déjà un peu la fin. Nous immortalisons ce moment avec deux jeunes, lui un isérois qui vit à Paris, elle une réunionnaise, avec qui nous avons marché pendant un bon moment.
Plus loin en pleine nature, une scène complètement décalée: un joueur de cornemuse encourage les passants.
Puis, un lézard beaucoup plus discret nous regarde passer.
Il est midi trente lorsque nous décidons de faire une halte pour manger. Nous avalons vite fait le traditionnel sandwich au pâté, l’incontournable Vache qui rit et le fruit du jour, une pomme. Nous sommes pressés de découvrir Portomarin que nous atteignons vers 14h00.
Le village originel de Portomarin à été complètement englouti par un lac artificiel formé par un barrage sur la rivière Rio Miño. Avant que le village ne soit noyé, les principaux monuments historiques ont été démontés et remontés pierre par pierre dans le nouveau village, sur une colline.
Cette belle journée s’achève. Ce soir, nous cuisinons à l’albergue. Bernadette fait cuire les pâtes que nous partagerons avec Pascale.
Demain direction Eirexe, un bond de 17 km. Une petite étape qui nous permettra de nous reposer un peu car la fatigue commence à se faire sentir.
Bonne soirée et bon dimanche tous